AGENDA 13 ET ALENTOURS PACA

13/12/2010

LGV NEWS REACTIONS





On 4/12/10 08:43, Jean Yves Petit wrote (sur listes diffusions PACA): 
Pour info.
Nous pourrons organiser une nouvelle rencontre EELV sur ce sujet début 2011.Bonne journée

Publié le lundi 13 décembre 2010 à 08H49 LA PROVENCE
Ligne à grande vitesse : il faudra l'argent de l'Europe

Marseille-Nice en 1 heure en 2023 ? Oui si de nouveaux contributeurs complètent un tour de table à 10 milliards d'euros
Rallier Nice depuis Marseille en 1h? Pas avant une bonne douzaine d'années...
Rallier Nice depuis Marseille en 1h? Pas avant une bonne douzaine d'années...

http://memorix.sdv.fr/5/laprovence/infos/eco_articles/L29/160865355/Position1/SDV_PRO/00209649_Asso_Parc_Activite_Gem_/209649.html/54636567466b75497874304144423866?_RM_EMPTY_&rubrique=Région
Un ancien préfet de région qui déclare le tracé mort-né. Un nouveau secrétaire d'État aux Transports qui appelle l'Europe à la rescousse faute d'argent. Le maire de Toulon qui "s'interroge" et des élus régionaux qui veulent des garanties sur l'autre versant du projet : la modernisation du réseau des TER. Vu comme ça, la ligne à grande vitesse Paca semble partir dans tous les sens. En fait, c'est la bataille sur le financement qui s'engage.
1 - Le gouvernement sur la même ligne ?
Le 29 juin 2009, Jean-Louis Borloo ministre de l'Écologie et Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports tranchent en faveur du tracé des "Métropoles du Sud" (Marseille-Toulon-Nice). Depuis le 14 novembre 2010, un nouveau "ticket" gère le dossier. La plus haut gradée, la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, est restée silencieuse jusqu'à présent.
Elle est guettée par les défenseurs et détracteurs de tous les projets de LGV, notamment dans le Sud-Ouest du pays. En Paca, c'est naturellement le secrétaire d'État vauclusien Thierry Mariani qui est interpellé. Ses premiers propos, aujourd'hui dans
La Provence, sont clairs sur un point : le tracé n'est pas remis en cause. Plus flou : le financement.
2 - Qui va payer ?
Officiellement la facture est de 10 milliards. En fait, 15 milliards si l'on ajoute la modernisation du réseau des trains express régionaux, étalée jusqu'en 2040. L'État doit régler les deux tiers, les collectivités réglant la différence. Au moindre problème technique ou de calendrier, la facture flambera. Un premier test a donné une idée du bras de fer qui s'annonce : le financement des études préalables à l'enquête d'utilité publique. 86 millions d'euros à se partager entre État, Région, départements, principauté de Monaco et grandes agglomérations. Dans un courrier envoyé le 1er décembre à Hugues Parant, nouveau préfet de région, Hubert Falco, au nom de Toulon Provence Méditerranée, détaille en trois pages les "interrogations" qui retardent son feu vert. Il veut notamment "la confirmation que les études porteront bien sur la réalisation de l'arc méditerranéen entre Barcelone et Gênes".
Les autres cofinanceurs ont signé la convention mais beaucoup partagent ses réserves. Le projet deviendrait ainsi international… le financement aussi. Geste de bonne volonté : l'Europe paiera une part des études préalables. Mais le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas, n'a pas encore confirmé son implication dans la suite du projet. Pour le vice-président écologiste du conseil régional, Jean-Yves Petit, encore faut-il "que la France demande officiellement notre reconnaissance comme noeud intermodal européen", connecté aux ports de Marseille et Toulon. Pour respecter le timing, il faudra savoir en 2012 qui paie, puis régler définitivement la question en 2017.
3 - Le tracé peut-il changer ?
La semaine dernière, le pays d'Aubagne (municipalités de gauche) a distribué à 50 000 exemplaires la carte en gros plan du tracé prévisible pour en condamner les "ravages" sans demander "de la faire passer dans le jardin des voisins". Plusieurs associations varoises réclament carrément l'arrêt du projet. Mais la décision de principe est prise. Et un retour au scénario "Côte d'Azur", via le pays d'Aix et le centre-Var, est improbable.
Dans les Alpes-Maritimes, le département qui attend le plus de cette LGV, la chambre de commerce et d'industrie a, la première, proposé un plan B : Nice-Paris en 4h45 via Turin en se connectant au "Pendolino" (TGV) italien. Certains s'inquiètent pour le volet TER, synonyme de galère pour les 100 000 voyageurs quotidiens en Paca. Au nom de la Région qui concocte actuellement ses propres schémas de desserte ferroviaire, Jean-Yves Petit attend d'abord "l'inscription par l'État du projet global", modernisation du réseau régional comprise, au schéma national des infrastructures de transports (SNIT). À Toulon, Hubert Falco en fait dans sa lettre au préfet un troisième motif d'interrogation: il veut que le développement des lignes TER soit garanti.
4 - Qui pourra donner son avis ?
Un débat public a déjà eu lieu en 2005, suivi d'études qui ont abouti au choix du tracé. En fait, dès le début des années 90, un rapport Ferrier avait déjà été rendu pour départager les voies de passage. La nouvelle phase de concertation (2011-2012) organisée par Réseau Ferré de France doit aider les techniciens à mettre au point le scénario définitif - sans toucher à l'option "Métropoles du Sud" - d'ici l'enquête publique proprement dite, en 2014… et donc à limiter le risque de recours juridiques.
Après un couac dénoncé par plusieurs associations comme "Vivre à Gémenos" - l'annulation au dernier moment d'ateliers territoriaux pour de curieuses "raisons logistiques"- un "comité de rédaction de la charte" a planché tout l'automne à huis clos pour livrer en début d'année un texte qui encadrera la discussion des prochains mois. "Jusqu'ici, ça ne marche pas si mal", assure un participant à ces réunions, "même si l'essentiel pour chacun, c'est d'être sûr que ses propres remarques seront retenues". Le planning des réunions publiques dans notre région sera dévoilé fin janvier.
Retrouvez notre dossier spécial sur la LGV aujourd'hui dans La Provence avec l'interview de l'ancien préfet Sappin qui affirme que le tracé retenu ne verra pas le jour.

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