AGENDA 13 ET ALENTOURS PACA

12/12/2010

PARC NATIONAL CALANQUES - REACTIONS - OPINIONS








envoyées sur listes EELV, REACTIONS et OPINIONS, dans l'ordre chronologique

Achim GERTZ
Eric FAÏSSE
Julien VINZENT (Terra Eco) transmIs par Sébastien BARLES
Christian RAYNAUd

et un arrété préfectoral transmis par William MICHAUT
puis POSITIONS OFFICIELLES DES ELUS EELV Oc
et Achim GERTZ CAP21






  • La Manifestation POUR LE  PARC NATIONAL DES CALANQUES a rassemblé nos notables élus de droite, de chez nous (et d'ailleurs), bien en évidence derrière la banderole,sur la photo,  et toutes les associations concernées en nombre.(Perso, je n'ai pas bien compris comment on est critique sur un projet en manifestant POUR) ? :-\;Sentiment tout à fait perso:C'était une manifestation sans chaleur, sans émotions Paradoxal, quand on a tous crevé de chaleur en remontant des Pierres Tombées..ou d'En-Vau.   (Merci à Pierre SEMERIVA pour ses explications qui me font mieux comprendre ce dossier) Sophie SICOI MARSEILLE

  •  On était à la même manif ? tu décris la manif "calanques"  sans chaleur, sans émotions, qui a rassemblée les notables de droite - et tu ne comprend pas qu'on puisse manifester "^pour" Moi j'ai vu surtout les associatifs assez joyeux et déterminés et très peu de Verts/EE.Tu dis : "(Perso, je n'ai pas bien compris comment on est critique sur un projet en manifestant POUR) ? :-\" Ben,  c'est parce qu'on n' est pas tellement critique sur le projet, mais plus préoccupé par le grignotage de celui-ci.                   Achim GERTZ 
  • Pour moi la manif pour le parc national m'a permis de faire des contacts pour le FAME2012 après direction l'équitable café pour soutien logiciel libre et Marsnet , la veille j'étais en AG de filière paysanne etc....Et dimanche rédaction...Bonne fin de dimanche     Eric FAISSE
  • TRANSMIS PAR SEBASTIEN BARLES  Porte parole du groupe EELV MARSACTU Parc national des Calanques : la rade Sud dans la balance Julien VINZENT  8 décembre 2010    Face à l’opposition tenace au projet de parc des Calanques, du moins tel qu’il se dessine, Guy Teissier avait cru trouver la parade parfaite : le président du groupement d’intérêt public (GIP) qui préfigure le parc proposait vendredi dernier de retirer le pourtour des îles du Frioul et la rade Sud de Marseille du coeur du périmètre.
En lâchant du lest vis-à-vis des plaisanciers, les usagers les plus actifs dans le collectif Calanques Marseillaises Libres, le maire du 9/10 (UMP) pensait éviter le clash et faciliter la création du parc. Avec l’espoir que les associations et élus qui comptent manifester ce samedi pour un parc plus ambitieux se disent qu’un « tiens » vaut mieux que deux « tu l’auras ».
Problème : alors même que Guy Teissier se préparait à lancer son plan de sauvetage de la concertation, la nouvelle ministre du Développement durable Nathalie Kosciusco-Morizet prenait sa plume pour coucher dans un document de dix pages, que la Marseillaise s’est procurée, sa feuille de route à l’attention du préfet. Et pendant qu’un souffle de soulagement traversait la quasi-totalité du conseil municipal de ce lundi (UMP, PS et PCF ont exprimé leur satisfaction), la lettre arrivait sur le bureau d’Hugues Parant. Qu’y lit on ? Que NKM tient à ce qu’il soit « le premier parc national de métropole véritablement marin ». Traduction : le Frioul et la rade Sud doivent rester dans le coeur. Et si concessions il y a, rapporte La Provence, elles devront être « prioritairement sur le périmètre terrestre ».
De quoi donner des billes aux anti-parc, sur le mode « ces Parisiens qui veulent nous dicter leur loi ». Dans la foulée de sa publication de leur campagne de communication, La Provence écrit d’ailleurs que la ministre « demande au préfet des Bouches-du-Rhône de réintégrer le Frioul et la rade Sud ». Et tant pis si la décision n’a pas encore été adoptée en assemblée générale – prévue le 17 décembre et repousée en janvier… Didier Reault, conseiller municipal UMP délégué à la Mer la joue ferme face au ministère, assurant à La Provence avoir le soutien de la population qui n’acceptera pas le parc sans cela : « On est prêts à aller au bras de fer. » Bilan des courses : la mesure n’est plus une concession mais presque un dû. Du côté du cabinet de la ministre, on cherche avant tout à désamorcer la polémique : « cette lettre donne les premiers arbitrages, qui restent ouverts. D’ailleurs le préfet  a pour instruction de poursuivre la concertation et le ministère recevra les différents acteurs avant Noël. » 
Adjoint au maire du 1er secteur délégué au Frioul, Eric Scotto reprend dans le quotidien régional l’argument de Guy Teissier selon lequel « nous n’aurions pas les moyens de faire respecter les contraintes » du coeur de parc dans la rade Sud. Une idée à laquelle veut tordre le cou le porte-parole des Verts marseillais Sébastien Barles : « c’est une question de volonté politique ». Plus précisément de moyens. Sans de solides assurances dans sa hotte sur les capacités de contrôle, NKM ne pourra pas faire mentir Eric Scotto. Au vu du budget 2011, c’est déjà mal parti : comme le dénonçait la CGT Environnement, le ministère « demande aux 7 parcs « anciens » de faire des économies pour des redéploiements permettant aux 2 nouveaux parcs de prendre leur essor ». Le tout avec 19 équivalent temps plein supprimés.
Dommage, car avec le parc national des Calanques, Marseille joue son image, assure Thierry Tatoni, professeur à l’université Aix-Marseille III. Il faudra faire passer le message à Jean-Claude Gaudin, qui se montre toujours très soucieux de l’image de la ville et pousse pourtant pour retirer la rade Sud, mais aussi les Goudes du parc.



Jean-Claude GAMOT écrit :                                                                                                                 Article de presse intéressant où l'on apprend que nos élus locaux - de droite comme de gauche - ont un
double discours selon qu'ils sont à Paris ou à Marseille . (On le savait déjà).
MAIS QUELLE EST DANS CE MICMAC LA POSITION OFFICIELLE DES VERTS ? Et qui est habilité à la porter ?
car dans La Provence de cette semaine, j'ai lu que Pierre Semeriva pour Union Calanques Littoral était
pour le retrait de la rade Sud et des îles du Frioul du coeur maritime du parc. D'autre part dans l'appel à
manifester samedi après-midi à l'initiative d'Ecoforum et relayé sur ces listes,c'est le flou le plus complet :
ON VEUT -ENFIN! - UN PARC. Oui mais AVEC QUEL PERIMETRE ?
Merci d'éclairer notre lanterne.
Jean-Claude Gamot










Christian RAYNAUD  12/12/10
Avons-nous vraiment besoin de nous déterminer sur ce point (rade sud de la ville) dans ce débat qui oppose avant tout 2 grands courants de la droite politique marseillaise et l'état UMP?

Le parc d'un point de vue terrestre et maritime sur sa face sud-est, donc hors rade de Marseille, trouve surtout des oppositions du côté des actuels résidents et riverains, les marcheurs, les chasseurs, les escaladeurs et les calanqueurs, les cabanoniers,les petits pêcheurs à pied, qui à leur manière ont contribué à gérer et protéger le site depuis des décennies et à qui il faut apporter des réponses particulières. 

Concernant les iles du Frioul, cela concerne tous les marseillais, toutes les sociétés nautiques de la pointe rouge en passant par le vieux-port jusqu'à l'Estaque, pour lesquelles la sortie dominicale dans les calanques du frioul abritées, constitue quasiment l'unique possibilité des plaisanciers, et tous ceux, peu fortunés, qui utilisent les nouveaux accés de mis à l'eau. 

Teissier a une vision adaptée à son territoire( 9ème, site des calanques), alors que Gaudin doit gérer l'ensemble de la ville et le flot des usagers qui utilisent les navettes du vieux-port vers le Frioul. Leur divergence se trouve dans cette contradiction.

 Lors de la manifestation du 11pour le parc, j'ai été interrogé par un journaliste de France Bleue sur l'opportunité d'inclure les iles du Frioul dans le parc et je me suis bien gardé d'y répondre directement, n'ayant pas connaissance de la position officielle d'EE-Les verts sur cette question.

Par contre, ce que je sais, c'est que l'affaire du parc sert d'écran de fumée, au bétonnage outrancier dans le 9ème, arrondissment de teissier, avec des opérations immobilières juteuses, se traduisant par le saccage  et le ratissage d'actuelles zones boisées en bordure du parc. 
Soulever cette question me semble plus adéquat pour le candidat sur le canton des calanques  renouvelable, en même temps qu'il devra aussi dialoguer non seulement avec les pro parcs, mais aussi avec certains résidents que l'on range trop facilement dans les anti parcs.
Certains sont pourtant des défenseurs de la nature avérés. 

Quant à la question des iles du frioul, on fera avec notre position officielle si il y en a une. 
Mais alors, pourquoi ne pas y inclure toute la côte bleue au nord de la  rade, qui est au moins ausi belle et aussi remarquable. Et ainsi de suite. Christian Raynaud

Transmis par William MICHAUT:
MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT
 Avis relatif à un arrêté portant approbation de la convention constitutive d'un groupement d'intérêt public
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000023218619&dateTexte=&categorieLien=id

Par un arrêté du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, préfet des Bouches-du-Rhône en date du 7 décembre 2010, les modifications apportées le 21 juin 2010 à la convention constitutive du groupement d'intérêt public des Calanques sont approuvées.
L'annexe de l'arrêté du 1er avril 2009 portant approbation de la convention constitutive du groupement d'intérêt public des Calanques est modifiée ainsi qu'il suit :
― la rubrique « Objet » est complétée par un nouvel alinéa ainsi rédigé : « ― la préparation de la création de l'établissement public du parc national et l'accompagnement de la mise en place de son organisation opérationnelle. » ;
― la rubrique « Durée » est complétée par un nouvel alinéa ainsi rédigé : « La durée est prorogée jusqu'au 31 décembre 2011. ».
La convention constitutive modifiée du groupement peut être consultée par toute personne intéressée au siège du groupement et auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, préfet des Bouches-du-Rhône.
William MICHAUT   06.83.32.19.46   Chimiste, animateur QSE
http://www.viadeo.com/invitation/william.michaut1

La Provence.fr 12/12/10

Parc des Calanques : "La ministre va sûrement accepter quelques compromis"

10 contributions
Publié le dimanche 12 décembre 2010 à 14H24
La rade Sud fera-t-elle partie du futur parc national des Calanques ? Pour l'instant, entre la ministre et les élus locaux, le message n'est pas identique...
Photo archives
Dans un courrier confidentiel, il y a quelques jours, la nouvelle ministre de l'Écologie a demandé au préfet des Bouches-du-Rhône de réintégrer le Frioul et la rade Sud dans le coeur marin du futur parc national des Calanques. Un pavé dans la mare puisque le président du GIP des calanques, Guy Teissier, avait confirmé début décembre aux habitants du Frioul que la rade Sud serait exclue du périmètre...
Un embrouillamini qui a sucité beaucoup de réactions de Provençaunautes. Notre journaliste spécialisé sur ce dossier, a répondu à vos interrogations.
couleurdumidi : Une nouvelle ministre arrive et quelques jours seulement après sa nomination, elle prend une décision au sujet du futur parc, comme s'il y avait une urgence grave. Bizarre, non? Qui lui a soufflé quoi à l'oreille ? Quels intérêts défend-on ?
Philippe Gallini : Le départ de Jean-Louis Borloo et l'arrivée de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) au ministère de l'Ecologie a suscité beaucoup d'inquiétudes chez les "pro-parc" comme chez les "anti-parc". Les premiers craignant qu'elle revienne sur les fondamentaux d'un parc national en acceptant de trop nombreux compromis. Les seconds redoutant au contraire un renforcement de la réglementation avec une multiplication des restrictions d'usage.

Dans son courrier au préfet des Bouches-du-Rhône, NKM indique très précisément sa position sur le sujet et fait notamment savoir qu'elle entend travailler dans la continuité de son prédécesseur. Le fait qu'elle intervienne aussi rapidement sur ce dossier s'explique aussi par le calendrier très tendu du projet.
A défaut de pouvoir offrir aux Marseillais "un parc national pour Noël" comme l'avait promis un peu vite Jean-Louis Borloo, NKM veut à tout prix boucler ce dossier avant la fin de l'année 2011. Or les différentes étapes qui restent à franchir nécessitent encore beaucoup de temps, avec des délais incompressibles liés au fonctionnement des institutions (enquête publique, saisine du Conseil d'Etat, etc.). Désormais chaque semaine, voire chaque jour, compte. D'où cette accélération de la procédure qui peut faire penser à de la précipitation.
Ulysse :Je vois quand même un motif d'inquiétude dans la lettre de la ministre : faire des concessions sur la partie terrestre du périmètre du Parc ; cela veut dire quoi ? La privatisation du Mont-Rose au profit d'un hôtel de luxe ?
Ph. G. : On peut penser qu'il s'agira essentiellement de concessions sur les règles d'usage dans le périmètre terrestre. Il est en revanche peu probable que des modifications majeures puissent intervenir sur les contours du coeur de parc terrestre. Le risque serait alors de briser le consensus actuel et ternir l'image que veut se donner Marseille avec ce parc national en autorisant des projets immobiliers dans des zones qui auraient dû être soumises à protection. D'autre part, dans son courrier, NKM donne des indications sur ses intentions concernant plusieurs sites qu'elle désigne nommément, mais à aucun moment elle ne mentionne le Mont-Rose.
Bellagio : Une solution d'apaisement semblait être trouvée la semaine dernière en retirant la rade Sud du projet de parc national ! Si l'ensemble des protagonistes concernés ont validé ce principe, je ne vois pas pourquoi l'Etat inverserait la tendance.
Ph. G. : 
Il parait effectivement peu probable que le gouvernement aille à l'encontre d'un projet qui semble faire consensus et qui bénéficie, de surcroît, de l'approbation de l'ensemble de la classe politique locale. En prenant d'entrée cette position assez ferme sur le contenu du futur parc, il semble que la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a voulu marquer son territoire : il n'est pas facile de prendre la suite d'un ministre aussi médiatique et volubile que Jean-Louis Borloo... Après un temps de réflexion et avec les précisions qu'elle a demandées au préfet, elle lâchera sans doute ensuite un peu de lest et acceptera des compromis, y compris sur la partie maritime du coeur de parc. C'est en tout cas ce que laissent entendre officieusement plusieurs personnes proches de dossier, à Paris comme à Marseille.
Orca : Voila une personne (NKM, ndlr) qui pense avec les chiffres et pas avec les réalités écologiques et de terrain. On lâche sur le milieu terrestre ce que l'on reprend en marin. (...) C'est consternant et cela montre une grande méconnaissance du dossier !
Ph. G. : Dans son courrier au préfet, la ministre de l'Ecologie semble effectivement accorder une très grande importance aux conclusions du Grenelle de le Mer. Elle inscrit donc parmi ses priorités l'aménagement d'aires marines protégées, devant se traduire entre autres par la création de zones de non-pêche, soit environ 10% de la partie maritime du coeur de parc. Ce qui explique qu'elle soit prête à faire des concessions sur la partie terrestre et un peu moins sur la partie maritime...
Concernant ce taux de 10% de zones de non-pêche, la ministre et le GIP des Calanques ne sont pas du tout sur la même longueur d'ondes. NKM estime en effet que dans la configuration actuelle du parc, les 10% ne sont pas encore atteints et donc que de nouveaux efforts sont à réaliser pour y parvenir. Le GIP en revanche affirme que les zones de non-pêche atteignent déjà 12,5% de la surface totale et que si la rade Sud est sortie du coeur de parc, ce taux augmentera (en proportion) encore davantage.
Pimouss43 : Pourquoi ne pas aussi organiser un vote collégial au sein de la population marseillaise et se plier à la majorité des avis ? 
Ph. G. : Parce que, comme son nom l'indique, un parc national n'est pas une opération locale, ni régionale mais une opération d'intérêt national qui concerne l'ensemble de la population française. Les règles de constitution de tels parcs sont donc régies par une loi et il n'est pas possible d'y déroger. Cependant, cette même loi impose une enquête publique, permettant aux populations concernées de s'exprimer et de donner leur point de vue sur le projet. Selon le préfet des Bouches-du-Rhône, cette enquête devrait avoir lieu au cours du premier semestre 2011   La rédaction web de la Provence
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Position officielle de EELV OCCT   13/12/10

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